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A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’issue de la lutte engagée le 5 décembre est incertaine. Le gouvernement affiche sa détermination à maintenir les éléments fondamentaux de sa « réforme » (en réalité, une contre-réforme). En face, les travailleurs mobilisés font preuve d’un courage et d’une combativité exemplaires.

Le discours d’Edouard Philippe, hier, venait conclure plus de 18 mois de « discussions » et de « concertations » avec les directions syndicales. Des centaines d’heures de réunions ont abouti à ce résultat édifiant : le gouvernement a annoncé exactement le même projet de réforme que si les « concertations » et les « discussions » n’avaient pas eu lieu.

Le 5 décembre a mobilisé un nombre de manifestants inédit depuis les grandes luttes de l’automne 2010. On manque de données précises sur le nombre de grévistes, mais il est probable qu’aucune grève interprofessionnelle n’a eu autant d’impact sur l’économie du pays depuis décembre 1995.

Soudainement, sans aucun avertissement, un chanson de rap est apparue sur les réseaux sociaux. Produite par trois jeunes hommes, dont on ignorait tout jusqu’à ce moment, elle a récolté des millions de vues en un temps record.

Il y a quelques années, une conversation avait lieu entre un commandant des Gardiens de la Révolution et un groupe de miliciens Basidji, au sujet du Mouvement vert qui a secoué l'Iran en 2009. Dans cette conversation, le commandant disait quelque chose du genre « Ces gars [en référence aux gens du Mouvement Vert] ne sont que des beaux garçons des quartiers chics, il n'y a rien à craindre, mais une fois que les va-nu-pieds des quartiers pauvres et déshérités sortiront, c'est là qu’ il faudra avoir peur ». Eh bien, ce jour est arrivé.

Le 5 décembre peut marquer un tournant dans le développement de la lutte des classes en France. Depuis que des syndicats de la RATP et de la SNCF ont fait de cette journée le point de départ d’une grève reconductible, les appels syndicaux se multiplient, dans d’autres secteurs, pour rejoindre et renforcer ce mouvement, y compris sous la forme de grèves reconductibles.

Le 10 novembre à 16h50, le président bolivien Evo Morales a annoncé sa démission. Ce fut le dernier acte d’un coup d’Etat qui se préparait depuis un certain temps.

Récemment « l’inversion de la courbe de rendement des obligations », dans un ensemble de pays, a fait les gros titres de la presse économique, qui craint que cela ne soit présage de malheurs et de destructions. Beaucoup de travailleurs se grattent la tête en se demandant ce que tout cela peut bien signifier. Dix ans après la « grande récession » (crise de 2007-2008), on pourrait penser que nous vivons en récession permanente et que les choses ne peuvent pas aller plus mal. Si la situation n’est pas bonne dans de nombreux pays, en réalité elle pourrait être bien pire. Dans cet article, nous expliquerons pourquoi.

Plus d’un million de personnes ont manifesté à Santiago, au Chili, le 25 octobre dernier, à l’occasion de #LaMarchaMásGrandedeChile (« la plus grande marche de l’histoire du Chili »). Effectivement, la mobilisation a été encore plus importante que lors du rassemblement de clôture de la campagne du NON, à l’occasion du référendum de 1988, où un million de personnes étaient présentes. D’autres manifestations ont eu lieu dans différentes villes et communes à travers le pays, une semaine après que le gouvernement de Piñera ait déclaré l’état d’urgence, ait envoyé les soldats occuper

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Après cette campagne électorale fédérale pénible, les résultats sont finalement sortis : tout le monde y perd. Les libéraux ont une image ternie et ont maintenant le record du gouvernement minoritaire avec le plus faible mandat de l’histoire. Malgré la faiblesse des libéraux, les politiques d’austérité proposées par les conservateurs étaient impopulaires et ils n’ont pas pu faire les gains qu’ils espéraient. Le Nouveau Parti démocratique a perdu près de la moitié de ses sièges et les verts n’ont pas réussi leur percée. Le seul parti qui peut se réjouir est le Bloc québécois. Mais par-dessus tout, c’est la classe ouvrière qui a perdu lors de cette élection. Aucune des options politiques

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Nous publions une lettre qui nous a été envoyée par un camarade de la Tendance Marxiste Internationale qui visite actuellement Beyrouth et est témoin des événements révolutionnaires se déroulant au Liban.

« Barcelone a vu davantage de barricades que toute autre ville au monde », écrivait Engels en 1873. Hier, mardi 15 octobre, Barcelone a confirmé cette réputation. Différentes organisations républicaines et démocratiques ont appelé à des veillées pacifiques à travers la Catalogne, pour protester contre les peines infligées aux prisonniers politiques par la Cour Suprême espagnole. A Barcelone comme dans d’autres villes, les manifestants – y compris des familles, des personnes âgées et des enfants – ont été brutalement

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Neuf prisonniers politiques catalans, en détention préventive depuis près de deux ans, ont été condamnés par la Cour Suprême espagnole à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics. Pour quel « crime » ? L’organisation du référendum d’indépendance catalane le 1er octobre 2017. C’est une décision scandaleuse et anti-démocratique qui montre à quel point le régime espagnol de 1978 est pourri. La Tendance Marxiste Internationale (TMI) condamne ces peines monstrueuses et appelle les forces ouvrières, socialistes et démocratiques du

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