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La première victime de la guerre est la vérité. C’est également le cas avec l’intervention militaire russe en Ukraine. Les marxistes doivent être capables de percer le brouillard des mensonges et de la propagande de guerre et d’analyser les véritables raisons du conflit, ce qui l’a provoqué et les véritables intérêts qui se cachent derrière les excuses et les justifications des différentes parties impliquées. Par-dessus tout, nous devons le faire du point de vue des intérêts de la classe ouvrière mondiale.

En fin de semaine avait lieu la douzième édition de l’École marxiste d’hiver de Montréal. Pour une deuxième année consécutive, cet événement incontournable pour les marxistes d’Amérique du Nord a dû être tenu en ligne. Malgré le caractère plus impersonnel des réunions Zoom, l’enthousiasme formidable des participants était palpable.

Nous publions cette déclaration de nos camarades russes de la Tendance marxiste internationale, qui dénoncent l’invasion de l’Ukraine lancée le 24 février par l’armée russe. À bas l’intervention militaire! À bas le nationalisme! Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes!

L’original en russe est disponible sur le site de nos camarades.

Voilà, ça a commencé. Les forces russes ont déclenché une attaque massive contre l’Ukraine. Aux premières heures du matin, dans une courte allocution télévisée, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une “opération militaire spéciale” à l’aube. Quelques minutes après la diffusion, vers 5 heures du matin, heure ukrainienne, des explosions ont été entendues près des principales villes ukrainiennes, y compris la capitale Kiev.

Dans un discours prononcé le 21 février 2022 devant la nation russe, Poutine a prétendu que « l’Ukraine a été créée par Lénine ».

Justin Trudeau a enfin obtenu son moment “Just watch me”. Au Canada, il semble que les grands personnages et événements historiques se répètent effectivement deux fois. Pierre Elliott Trudeau devient Justin Trudeau, la Loi sur les mesures de guerre devient la Loi sur les mesures d’urgence. Marx avait raison : la première fois était vraiment une tragédie, et la seconde est une farce.

Le soi-disant convoi de la liberté a fait les gros titres ces dernières semaines et bloque le centre-ville autour de la colline du Parlement à Ottawa depuis une semaine. Bien que le nombre de participants au blocus ait diminué, rien n’indique qu’ils aient l’intention de partir de sitôt et beaucoup ont juré de rester jusqu’à ce que leurs demandes d’annulation de toutes les mesures sanitaires en cas de pandémie soient satisfaites.

Le capitalisme est un charognard. Quand le monde périclite, ses vautours se nourrissent du désespoir de la population. La compagnie pharmaceutique Pfizer n’en est que la plus sordide illustration.

Dans la crise actuelle autour de l’Ukraine, le Canada n’a pas joué son rôle habituel de jeune frère doux et docile de l’impérialisme américain. Comme le soulignait récemment un éditorial du Toronto Star, le Canada « joue au cow-boy » et se montre « inhabituellement belliqueux ».

Le Conseil d’Etat algérien a interdit le Parti Socialiste des Travailleurs (PST) et fermé ses locaux. Cet acte scandaleux de répression politique fait partie d’une offensive générale menée en ce moment contre les militants de gauche, les libertés démocratiques et le mouvement révolutionnaire du Hirak. La Tendance Marxiste Internationale (TMI) condamne totalement cette manœuvre révoltante, et affirme sa solidarité avec le PST.

Au XIVe siècle, la peste noire a porté un coup fatal à un système féodal en déclin. Aujourd’hui, cet événement fait naturellement écho à la crise du COVID-19. La propagation rapide et meurtrière du COVID a totalement débordé les services de santé et a déclenché une des plus graves crises du capitalisme depuis les années 1930. La pandémie actuelle a incontestablement changé la face du monde. A l’échelle mondiale, elle a causé un choc brutal qui a arraché les masses à leur quotidien : une immense vague de colère contre le capitalisme et ses institutions se prépare.

Les tensions liées au renforcement de la présence militaire à la frontière entre l’Ukraine et la Russie ont fait leur retour annuel au début de 2022, même si elles ont récemment été éclipsées par les événements au Kazakhstan. Même avant que les manchettes sur le Kazakhstan remplacent le bruit des sabres, peu de gens croyaient sérieusement que quelque chose de l’ampleur d’une guerre allait se produire. L’Ukrainien et le Russe moyens commencent à se lasser du jeu de poker politique qui se joue avec leur avenir. Désormais, seuls les médias à la solde du pouvoir parlent sérieusement de guerre.

Don’t look Up souligne de manière humoristique le cynisme de la classe dirigeante, qui préfère sauver ses profits au lieu de sauver la planète. S’il expose le cul-de-sac du capitalisme, le film ignore le potentiel de la classe ouvrière à transformer la société

Nous avons reçu ce rapport le 5 janvier d’un de nos correspondants au Kazakhstan après une coupure d’Internet de 7 heures. Au cours de la nuit, les manifestations qui ont débuté contre la hausse du prix du gaz se sont transformées en un soulèvement qui a déjà conduit à la démission du gouvernement, mais qui ne montre aucun signe d’apaisement.